Emmanuel Macron a confirmé lors de sa conférence de presse du 16 janvier un projet de loi visant à instaurer une part de rémunération au mérite pour les agent·es publics. Cette mesure constituerait une attaque frontale contre les agent·es mais aussi contre l’idée même de services publics. Situation d'iniquité, injonctions hiérarchiques, concurrences entre agent·es... la rémunération au mérite doit être rejetée dans sa globalité.
Il n’y a donc plus de ministère de la fonction publique. L’annonce du nouveau gouvernement a levé le suspense et affiche ouvertement le mépris qui est donc fait aux plus de 5 millions d’agent·es publics.
Annoncés au mois de juillet en même temps que les minuscules 1,5% de revalorisation du point d’indice, absorbés par l’inflation bien avant d’avoir atteint les comptes bancaires des agent-es, c’est donc en ce mois de janvier que les 5 petits points d’indice seront attribués aux agent-es publics.
Dans son discours ce 1er septembre à l’IRA de Lyon, Stanislas Guérini a annoncé une future loi sur la fonction publique à venir comprenant a priori notamment la volonté d’introduire plus d’intéressement et de rémunération au mérite.