En quelques semaines, le variant « Omicron » s'est répandu à l'échelle de la planète, ouvrant une nouvelle phase de la crise sanitaire. En France, « Omicron » arrive au moment où la vague « Delta » reste à un niveau très élevé et le nombre de contaminations ne cesse d’augmenter (plus de 370 00 cas sur la seule journée du 5 janvier), touchant particulièrement la jeunesse. On note également une recrudescence des hospitalisations Covid. Alors même que la situation dans d’autres pays se dégradait avec l’arrivée du nouveau variant Omicron, le gouvernement ne prenait aucune mesure et a attendu fin décembre pour faire des annonces qui n’ont servi qu’à sa communication.
Il n’y a pas de données chiffrées disponibles pour ce début janvier. Seuls sont connus les chiffres pour la dernière semaine de l’année 2021, qui sont d’ailleurs éloquents. Nous sommes à plus de 1 500 cas en une semaine, pour l’ensemble du Ministère. C’est un triplement par rapport à la mi-décembre. Pour mémoire, à la mi-novembre, nous ne comptions qu’une centaine de cas. A l’instar de ce qui se passe dans le pays, l’augmentation est donc exponentielle. Sachant que ce relevé correspond à la période de fêtes (donc moins d’interaction professionnelle et pas de scolarité), cela ne peut être qu’une incitation à la plus grande vigilance pour les temps à venir.
Suite aux annonces de Jean Castex, une visio rapide a été organisée par la DG pour présenter les déclinaisons des nouvelles mesures dans le cadre de la gestion de crise sanitaire pour les 3 premières semaines de janvier 2022.
Le DG a organisé ce mardi soir une visioconférence, suite aux annonces gouvernementales de lundi soir et leur déclinaison au niveau de la DGFiP.