[Communiqué Solidaires Fonction Publique]
À peine nommé, le nouveau ministre de la fonction publique a indiqué vouloir débureaucratiser les services publics. Vocabulaire qui laisse d’ores et déjà entrevoir les orientations d’une politique libérale aux antipodes des besoins en termes de services publics pour la population et les usager·es. C’est pourtant cette politique libérale qui a amené les services publics dans la situation de délabrement que nous connaissons aujourd’hui. Ce gouvernement va continuer ce que les précédents avaient largement entamé : toujours moins de règles pour le patronat, toujours moins de sécurité pour les travailleurs·euses.
Le nouveau gouvernement vient d’être nommé et sans surprise, il ne sera pas celui du progrès social mais celui de nouvelles régressions sociales pour la majorité de la population, tout particulièrement pour les agentes et agents publics et plus globalement pour les services publics.
Sous prétexte d’un déficit public non maîtrisé, on nous prépare à une austérité aggravée avec des réductions de dépenses publiques et sociales importantes. Les mêmes recettes seront donc mises en œuvre dans les prochaines semaines : celles de l’injustice fiscale et donc de l’injustice sociale.
Dans l’attente qu’un gouvernement voit le jour, la fiscalité devient un sujet crucial depuis plusieurs jours entre les tenants du « moins d’impôts » et ceux qui, au vu de la situation budgétaire catastrophique due aux politiques fiscales de ces dernières années, semblent retrouver un peu de raison sur ce sujet en prônant une hausse d’impôts.
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