Au regard du contexte dramatique que les collectifs de la DGFiP vivent actuellement avec un nombre d'actes suicidaires en augmentation particulièrement inquiétante, Solidaires Finances Publiques a donc exigé de l'administration que des réflexions sur le travail s'engagent afin de mettre en place des actions concrètes sur l'organisation du travail.
Le 1er ministre François Bayrou vient d’annoncer les grandes lignes envisagées pour le budget 2026. Son gouvernement, comme les précédents, n’a qu’une seule obsession : réduire la dette publique en coupant massivement dans les dépenses publiques. Ce seront 43,8 milliards d’économies dès 2026 et encore plus dans les prochaines années. Pour nous faire croire qu’il n’y a pas d’autres choix possibles, il a déroulé les comparaisons historiques hâtives et les contre-vérités pour nous démontrer que la France « était accro aux dépenses publiques ». Pourtant, nombre d’économistes, d’institutions très sérieuses et même la Cour des Comptes ont largement documenté la stabilité des dépenses publiques. L’essentiel du déficit résulte du manque de recettes.
Un peu comme une série aux multiples rebondissements, l’histoire des CumCum nous livre une nouvelle saison. Le dernier épisode oppose l’administration fiscale et le ministre de l’Économie à la représentation nationale (Assemblée nationale et Sénat).
Le 8 juillet, le journal Le Monde a publié un article concernant la vague de suicides qui secoue depuis le début de cette année notre administration prouvant ainsi que nul ne doit et ne peut désormais ignorer que le mal être est de plus en plus grandissant à la DGFIP. Nul ne peut et ne doit ignorer le nombre important de suicides et de tentatives de suicides (12 suicides, 9 tentatives depuis le 1er janvier) dans notre administration.
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