Ces 3 dernières semaines, plus de 50 actions ont été recensées au plan national. Elles s’inscrivent dans une période d’action à l’appel de l’intersyndicale DGFiP. Dans les centres de prélèvements services, les centres impôt-service, les centres de contact et de nombreux départements (Lot, Tarn, Loire-Atlantique, Haute-Garonne, Val-de-Marne, Pyrénées-orientales, Gironde, Landes, La Réunion, Pyrénées-Atlantique, Aveyron, Var, Moselle, Finistère, Corse, Vosges, Paris, Côte-d’or, Aisne, Haute-Loire, etc) des mouvements de grèves et des actions ont rassemblé de nombreux agent·es.
Depuis le 28 janvier, et dans certaines directions depuis plus longtemps, les agents des Finances Publiques se mobilisent et agissent suite à l’appel de l’intersyndicale DGFiP. Les formes d’action sont diverses, mais elles sont d’une part bloquantes, d’autre part largement médiatisées, notamment grâce ou à cause du prélèvement à la source.
Solidaires Finances Publiques, avec l'intersyndicale CGT et FO, a lancé une période d'actions allant du 28 janvier au 15 février 2019. Solidaires Finances Publiques appelle donc l’ensemble des agents de la DGFiP à continuer de se mobiliser par tous les moyens possibles (grèves, blocages, occupations, journée minimum de travail, etc) le jeudi 7 février.
Si la colère sociale qui s’exprime depuis plusieurs mois est complexe, elle est légitime et parfaitement compréhensible. Le mouvement des « gilets jaunes » inédit est révélateur du ras-le-bol des injustices fiscales et sociales.