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Après avoir dilapidé l’argent public pendant 7 ans en consentant d’importantes baisses d’impôts aux plus riches, le gouvernement « Macron 4 » en la personne de son zélé ministre anti fonction publique, Guillaume KASBARIAN, invite les fonctionnaires à payer l’addition. Pour faire 1,2 milliard d’économies il entend imposer, avec le soutien de la droite réactionnaire et de l’extrême droite, 3 jours de carence aux fonctionnaires et la réduction de l’indemnisation des arrêts maladie des fonctionnaires de 100 à 90 % pendant les 3 premiers mois. Plutôt que de s’interroger sur les causes d’une augmentation somme toute relative des arrêts maladie, principalement due à la période Covid, il préfère taper sur celles et ceux qui sont, au quotidien sur le terrain, au service de la population.
Lors de son discours de politique générale, le premier Ministre a annoncé une revalorisation du SMIC au 1er novembre 2024 pour le porter à 1801,80 € bruts mensuels soit une augmentation de 2 %. La DGAFP doit donc se mettre dans la légalité en portant la rémunération des fonctionnaires concernés à ce niveau à minima c’est ainsi que les 230 000 agents rémunérés à l’indice 366 verront leur rémunération augmenter royalement de 6 centimes le 1er novembre prochain.
Lors de sa rencontre avec le nouveau ministre de la fonction publique, Solidaires avait alerté celui-ci sur la nécessaire hausse générale des salaires des agent·es suite à la revalorisation du SMIC de 2%. Il y avait urgence à ce que des agent·es publics ne se retrouvent pas avec une rémunération en deçà du SMIC.
Intervenu dans la cadre de la mise en œuvre de l’accord interministériel du 20 octobre 2023 sur la protection sociale complémentaire et notamment son volet prévoyance (incapacité de travail, invalidité, décès), le décret n° 2024-641 du 27 juin 2024 relatif au régime de certains congés pour raison de santé des fonctionnaires et des agents contractuels de l’État a permis la mise en œuvre de nouvelles garanties statutaires.