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Le gouvernement vient donc de raboter le budget 2024 de 10 milliards d’euros. Selon Bruno Le Maire, la baisse des prévisions de croissance économique pour 2024, oblige l’État à « se serrer la ceinture ».
La circulaire du 3 janvier d’Elisabeth Borne crée un gros malaise dans la sphère informatique. Au travers de cette circulaire sur la politique salariale interministérielle des métiers du numérique, nous découvrons le référentiel de rémunérations pour les futurs recrutements de contractuels de la filière numérique. Ce référentiel est : « Basé sur l’analyse des rémunérations dans le secteur privé, ce référentiel a pour objectif de faciliter les recrutements,…, harmoniser les rémunérations entre les ministères, tout en veillant à l’équilibre des rémunération avec les agents fonctionnaires exerçant dans ces métiers »
Vous avez dit attractivité ? Solidaires Finances Publiques a dénoncé à plusieurs reprises en Groupe de travail le manque d’attractivité concernant les métiers de la fonction publique et particulièrement de la sphère informatique. Mais l’administration ne semble pas avoir tout compris dans nos demandes de revalorisation salariale ! Ainsi, la circulaire d’Elisabeth Borne du 3 janvier annonçant la mise en œuvre d’une politique salariale interministérielle des métiers de la filière informatique (qui ne concernera que les recrutements contractuels à compter de 2025) est une non-réponse, voire une provocation !
Lors de sa conférence de presse le 16 janvier, le Président de la République a affirmé que pour les fonctionnaires, « le principal critère d’avancement et de rémunération devra être, à côté de l’ancienneté, le mérite. En tout cas davantage qu’aujourd’hui ». Ce sujet sera inscrit dans la future réforme de la fonction publique qu’il qualifie « d’historique ».
Après la réforme des instances de dialogue social et l’élargissement du recours au contrat par la loi de transformation de la fonction publique du 6 août 2019, le Président souhaite donc achever son programme « Action publique 2022 » en consacrant le mérite comme l’un des principaux critères de carrière et de rémunération des fonctionnaires.