Les suppressions d'emplois perdurent en 2019 à la DGFiP. Au total, ce sont 1 340 emplois qui sont supprimés dans les DDFiP et DRFiP. Ces suppressions témoignent d'une volonté affichée de casse du Service Public et d'affaiblissement de nos missions.
Nous nous étions quittés avant les vacances d’été avec une incertitude en tête. Qu’adviendra-t-il de la topographie au sein de la DGFiP ? A quelle sauce les géomètres, aide-géomètres, inspecteurs et inspectrices cadastre, et autres personnels en lien avec la matière, allaient-ils et allaient-elles être mangé.es ?
Les 2 et 3 juillet derniers, à Arras, se sont tenus les Geodatadays, présentés comme « l’évènement national de référence indépendant de la géographie numérique » . Selon nos informations, la députée Valéria Faure-Muntian, intervenant en préambule, aurait annoncé que les missions topographiques basculeraient de la DGFiP à l’IGN et que le rapport de l’IGF et de l’IGAS irait en ce sens.
Malgré nos questionnements et nos relances, Jérôme Fournel n’a pas répondu à nos interrogations sur le sujet de la topographie au cours du CTR du 9 juillet.
La dématérialistion à tout crin des missions de la DGFiP touche tous ses services. Les services fonciers, dans une situation très hétérogène en matière d'organisation d'une direction à une autre, y échappent, en partie, pour ce qui touche à l'établissement et à la gestion de la taxe foncière. Les agent.es risquent de devoir en parler bientôt au passé : la Mission Risque et Audit (MRA) vient de rendre son rapport définitif à la DG sur "la fiscalisation des données géographiques", dont le but est de déterminer comment le projet de dématérialisation des déclarations des propriétés bâties peut aboutir.