Le 10 octobre, jour du rendez vous salarial avec le ministre, les 9 fédérations de fonctionnaires appellent à la grève, aux manifestations, aux rassemblements et aux actions qui se dérouleront dans toute la France. Pour Solidaires, le 10 octobre est aussi une nouvelle étape franchie dans la mobilisation interprofessionnelle contre les projets ultra libéraux du gouvernement qui organisent la régression sociale généralisée.

Pour le Président de la République et son gouvernement, les fonctionnaires sont avant tout une variable d’ajustement au service de son programme de réduction de la dette.
Bercy et la DGFiP, qui vont connaître durant 5 longues années, une nouvelle diminution de leurs effectifs et de leurs moyens de fonctionnement, sont aux premières loges. Ainsi, les agents de la DGFiP vont devoir absorber, en 2018, la quasi totalité des suppressions d’emplois dans la Fonction Publique d’État. Cela équivaut à rayer de la carte les directions locales de l’Aveyron, de la Lozère, du Cantal, des Ardennes, des Alpes de Haute Provence et de l’Ariège.

À LA DGFIP, RIEN NE CHANGE !
Pour la DGFiP, la rentrée est toujours synonyme de mauvaises nouvelles: la lecture de la loi de finances annonçant son lot de réduction de moyens et de suppressions d’emplois.
Pour 2018, ce n’est pas moins de 1600 postes supprimés et plusieurs millions de budget en moins !

Le 12 et le 21 septembre, des dizaines de milliers de salarié-e-s du privé et du public, des jeunes et des retraités, des actifs et des chômeurs, ont battu le pavé dans de nombreuses villes de France. Le 28 septembre, ce sera au tour des retraités de descendre dans la rue.