Dans la période récente, les exemples de « propositions » lancées par plusieurs membres du gouvernement et immédiatement rejetées par Matignon et L’Élysée ne manquent pas. Jugez-en plutôt...
Dans le cadre du mouvement des « gilets jaunes », un nouveau sondage vient d’être publié sur les attentes de la population. Si celles-ci se heurtent à l’intransigeance d’Emmanuel Macron et de son gouvernement qui utilisent le « grand débat » pour faire passer leurs projets, elles sont cependant claires et nettes : nos concitoyens veulent une autre politique fiscale. Ce sondage fait ressortir des attentes que le syndicat Solidaires Finances Publiques partage et qu’il analyse ainsi.
Bien que les pouvoirs publics s’en défendent, c’est bien une véritable « révolution » que la gestion publique devrait connaître. Plusieurs chantiers engagés montrent en effet que la gestion publique se modifie en profondeur, posant par là-même des questions sur l’évolution du métier de comptable public, de la séparation ordonnateur/comptable, des missions exercées par les agent-es, etc.
Ces chantiers sont engagés après une longue période de montée en puissance de la dématérialisation, de restructurations au sein de la DGFiP et d’évolutions institutionnelles privilégiant l’intercommunalité et l’échelon régional (avec désormais 13 régions au lieu de 22 avant 2015). Ces chantiers touchent au sens, au périmètre et au rôle de l’action publique. Les voici brièvement exposés...
L’état des lieux de la mise en œuvre du prélèvement à la source établi par le gouvernement montre que de nombreux contribuables se sont adressés aux services des Finances publiques pour comprendre le dispositif et/ou modifier leur taux. Si le gouvernement a une fâcheuse tendance à se féliciter du bon lancement du prélèvement à la source, il est cependant utile de revenir sur la façon dont ce changement a été appréhendé par les contribuables.