L’annonce de la suppression de la déclaration des revenus par le ministre de l’action et des comptes publics intervient au mauvais moment et soulève de nombreuses questions.
Le prochain sommet du G7 de Biarritz sera consacré notamment aux inégalités dans un contexte global marqué par les tentations nationalistes, les incertitudes économiques, les colères sociales et les enjeux environnementaux.
Le projet de loi visant à instaurer une « taxe GAFA », autrement dit une taxe sur les services numériques, a été présenté le mercredi 6 mars au Conseil des ministres. D’un taux de 3 % sur le chiffre d'affaires, elle s’appliquerait selon le Ministre de l’économie à "toute entreprise proposant des services numériques" en France et réalisant un chiffre d'affaires de plus de "750 millions d'euros au niveau mondial et 25 millions d'euros en France". Moins de 30 entreprises seraient concernées dont Alibaba, Amazon, Apple, Ebay, Google, Groupon, Booking, Expedia, Tripadvisor, Uber, Amazon, Facebook, Google, Microsoft, Twitter...
La Cour des comptes vient de publier un rapport intitulé « L’accès aux services publics dans les territoires ruraux ». Dans une période marquée par le mouvement des « gilets jaunes » et des projets gouvernementaux s’attaquant au service public, notamment à la Direction générale des finances publiques (DGFiP), ce rapport pouvait susciter l’attention. Et ce, d’autant plus que la Cour des comptes a constamment encouragé le gouvernement à confirmer la rigueur budgétaire et accélérer la destructuration de la DGFiP (voir notre analyse du rapport de la Cour des Comptes sur la DGFiP de l’été 2018).