La proposition d’une micro-taxe de Marc Chesney, professeur à HEC Zurich, fait son petit bonhomme de chemin dans une période marquée par l’inventivité fiscale. Pour ce professeur, cette taxe s’apliquerait à tous les paiements électroniques. Voici un petit retour sur les attendus de cette proposition et aussi sur les questions qu’elle pose…
Depuis le début du mouvement des « gilets jaunes », l’une des principales demandes consiste à demander des baisses d’impôts et à bénéficier de plus de service public. Cette revendication peut paraître contradictoire. Mais la réalité est plus complexe…Car le véritable enjeu réside en effet dans une meilleure répartition des richesses via la fiscalité notamment.
Chacun.e souhaite légitimement transmettre à ses enfants ou à ses proches le patrimoine acquis au long de sa vie. Ceci explique que, dans la période, les médias font état d’une proposition qui semble remonter du « grand débat » : supprimer les droits de succession. Or, cette proposition puise ses origines dans une profonde méconnaissance des réalités de cet impôt décrié, à tort...
Les recettes locales représentaient globalement 215,8 milliards d'euros en 2016 pour 214,1 milliards d'euros de dépenses. Les dépenses locales représentent environ 20 % du montant total des dépenses publiques en France. Globalement, les impôts locaux ont tendance à augmenter depuis de longues années sous l'effet combiné : des transferts de compétences, de la hausse des besoins, de la réduction des dotations de l’État, de l'évolution des normes ou encore du dynamisme des bases.