Pour la DGFiP, l'année qui se termine a été marquée par la poursuite des suppressions d'emplois et des restructurations. Ces évolutions conduisent à des fermetures de sites et à des regroupements de services et de missions. Les conditions d'exercice des missions évoluent également vers une séparation de plus en plus marquée entre travaux de masse et d'expertise, portée notamment par l'usage de plus en plus important des technologies de l'information et de la communication.
Certaines informations fausses sont actuellement diffusées à propos du bilan des « régularisations fiscales ». Elles évoquent des « recettes pour l’État » s'élevant à 40 milliards d'euros depuis la création du service de traitement des déclarations rectificatives en 2013.
Le Premier Ministre veut engager un plan national de lutte contre la fraude fiscale qui s’appuierait sur le recoupement et l’exploitation des données permis par le datamining. Il a notamment déclaré vouloir « muscler notre renseignement fiscal avec les douanes, les services fiscaux, Tracfin et les services de police ».
Vu l’ampleur et les dégâts de la fraude, il est effectivement temps d’engager un « plan national contre la fraude fiscale » mettant au cœur la Direction générale des finances publiques (DGFiP) et d'investir pour être à la hauteur des enjeux.
La Direction Générale des Finances Publiques a lancé, le 4 décembre dernier, un appel d'offre par marché public visant au « recrutement » d'un prestataire privé qui aura pour mission d'assurer l'assistance téléphonique des usagers particuliers dans le cadre de la mise en place du Prélèvement à la Source (PAS).